L’assurance de prêt immobilier est souvent perçue comme une formalité ennuyeuse, mais elle peut s’avérer déterminante pour protéger votre investissement et faire face aux imprévus. Par manque d’attention ou de connaissance, de nombreux emprunteurs commettent des erreurs qui peuvent leur coûter cher. Voici les pièges les plus courants et quelques conseils pour les éviter.

Ne pas comparer les offres d’assurance

Lors de la sélection d’assurances emprunteur, une erreur classique consiste à accepter l’assurance proposée par la banque sans prendre le temps de comparer les offres du marché. Sachez que vous avez le droit de choisir librement votre assurance, tant qu’elle présente des garanties équivalentes à celles exigées par l’établissement prêteur. Prenez donc le temps de comparer les tarifs et les garanties proposées par plusieurs assureurs, en passant éventuellement par un courtier pour gagner du temps et obtenir un meilleur prix.

Ne pas bien étudier les garanties et les exclusions

Les garanties insuffisantes

La garantie la plus importante est celle couvrant le décès de l’emprunteur, mais il existe d’autres garanties essentielles telles que l’invalidité permanente totale (IPT), l’incapacité temporaire totale de travail (ITT) ou encore la perte d’emploi involontaire. Chaque garantie peut être assortie de conditions et de plafonds différents, il est donc primordial de bien les étudier pour s’assurer qu’elles répondent à vos besoins.

Les exclusions cachées

Toutes les assurances comportent des exclusions, c’est-à-dire des situations ou des causes pour lesquelles la garantie ne s’applique pas. Il peut s’agir par exemple d’exclusions liées à votre activité professionnelle ou à des sports pratiqués, à des maladies préexistantes, etc. Ces exclusions sont souvent mentionnées en petits caractères dans le contrat ou explicites lors de l’adhésion.

Mal évaluer sa situation financière et personnelle

Pour déterminer correctement le montant et la durée de votre assurance, il faut avoir une vision claire de votre situation financière actuelle et future. Cela signifie prendre en compte l’évolution de vos revenus, de vos charges, de vos projets familiaux, etc..

Ne pas tenir compte de la délégation d’assurance

Certaines banques exigent que vous leur déléguiez l’intégralité de l’assurance si vous optez pour un assureur externe. Dans ce cas, elles réclament généralement une compensation sous forme de frais de dossier plus élevés ou d’un taux de prêt moins avantageux. INFO ACHEVÉE

Omettre de collaborer avec son médecin traitant

Lors de la souscription d’une assurance de prêt immobilier, vous êtes tenu de remplir un questionnaire médical détaillé pour permettre à l’assureur d’évaluer les risques liés à votre état de santé. Pour éviter toute erreur ou omission qui pourrait invalider le contrat en cas de sinistre, n’hésitez pas à solliciter l’aide de votre médecin traitant lors du remplissage.

Risquer une exclusion pour fausse déclaration

En cas de fausse déclaration volontaire ou involontaire sur votre état de santé, l’assureur peut refuser la prise en charge du sinistre. Vérifiez donc soigneusement toutes les informations fournies et n’omettez aucune donnée importante.

Laisser passer certains avantages fiscaux ou sociaux

Sous certaines conditions, l’adhésion à une assurance de prêt immobilier peut donner droit à des avantages fiscaux, notamment des réductions d’impôt si vous êtes primo-accédant ou encore des aides sociales comme l’allocation-logement. Pensez donc à vérifier auprès des services compétents si votre situation vous permet de bénéficier de ces aides.

Ne pas s’informer sur les possibilités de résiliation et de substitution

Au fil du temps, les conditions du marché évoluent et votre situation personnelle peut changer. Il est donc essentiel de connaître vos droits en matière de résiliation ou de substitution d’assurance, afin de pouvoir adapter votre contrat aux nouvelles circonstances. La loi Hamon autorise la résiliation de l’assurance emprunteur à tout moment durant les 12 premiers mois, puis chaque année à l’échéance annuelle du contrat.

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